Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Sarkozy à des journalistes: «Amis pédophiles, à demain»

24/11/2010 10:03

Sarkozy à des journalistes: «Amis pédophiles, à demain»


Sarkozy à des journalistes: «Amis pédophiles, à demain»

sarko-otanLes «nouveaux habits» du président Sarkozy n’auront pas tardé à se déchirer en lambeaux. Pourtant, cette fois, après son intervention télévisée du 16 novembre, c’était sûr, c’était la bonne. «Plus calme», «plus modeste», «assagi», «au-dessus de la  mêlée»: l’homme se fondait enfin pleinement dans la fonction.

 

La fiction aura duré trois jours, le temps que l’affaire Karachi le rattrape. Vendredi 19 novembre, en déplacement à Lisbonne pour le sommet de l’OTAN, une trentaine de journalistes français attendent que le conseiller diplomatique de l’Elysée, Jean-David Levitte, vienne leur parler en off. Mais c’est le président de la République lui-même qui se présente. «Approchez, approchez», le président use d’un micro pour se faire mieux entendre, et commence à discourir de l’OTAN, des otages français, de la situation économique. Puis un journaliste ose poser une question sur Karachi.
Le président commence relativement calmement, reprenant presque mot pour mot le communiqué de presse envoyé précédemment par Claude Guéant  dans lequel il est dit que « Nicolas Sarkozy est victime d’une rumeur malveillante et d’allégations calomnieuses qui ne reposent sur aucun commencement de preuves». Le président ajoute que «la presse raconte n’importe quoi». Mais quand il lui est rappelé que son nom figure notamment dans des documents montrant qu’il a donné son aval à la création d’une société-écran luxembourgeoise par laquelle transitaient les commissions, il «pète les plombs» selon de nombreux journalistes présents en s’adressant à celui qui a osé lui poser la question.
«Qui vous a dit ça ? Vous avez eu accès au dossier ? Charles Million a une intime conviction. Et si moi j’ai l’intime conviction que vous êtes pédophile ? Et que je le dis en m’appuyant sur des documents que je n’ai pas vus…»
«Survolté», «hors contrôle», le président ne s’arrête plus. Sa diatribe dure une dizaine de minutes, pendant lesquelles, à plusieurs reprises, il reprend la comparaison. Finalement, il clôt son intervention, tourne les talons et s’en va en déclarant: «Amis pédophiles, à demain.»
Les journalistes français se regardent interloqués, notamment les «journalistes diplomatiques», qui n’ont pas l’habitude des dérapages du président. Dix minutes plus tard, l’entourage de Nicolas Sarkozy revient, conscient de l’énormité du discours, et insiste lourdement: «C’était du off, rien que du off.» Le micro du président était toutefois branché à une console. Plusieurs journalistes ont la possibilité de faire fuiter les sons, ils préféreront «les écraser»: «Tout le monde est off ou personne n’est off», nous ont expliqué certains d’entre eux.
Le lendemain, lors d’une conférence de presse officielle, Nicolas Sarkozy répondra de façon plus posée à la question d’un journaliste sur le sujet. Mais sans apporter de réponses précises. Ni dissiper le malaise apparu dès sa première intervention publique sur le sujet, le 19 juin 2009, à Bruxelles.
Michaël Hajdenberg
http://www.gaullisme.fr/?p=10757






En Irlande, la finance gagne une bataille…

24/11/2010 09:44

En Irlande, la finance gagne une bataille…


Ce qui se passe aujourd’hui en Irlande est particulièrement grave. Comme d’habitude, on nous présente le nouveau plan concocté cette fin de semaine comme un plan d’aide au pays. Mais les réactions des marchés et de la presse montre bien qui sont les véritables gagnants…
Un nouveau plan pour les banques
En réalité, ce plan n’est absolument pas un plan pour sauver l’Irlande. Comme l’explique Frédéric Lordon dans cette vidéo postée par Yann, c’est un nouveau plan d’aide pour les banques. En effet, l’Europe ne vient pas au secours des pays membres. Elle cherche uniquement à protéger les créanciers des Etats, à savoir les banques, et sauver l’euro. Tout ce qui est entrepris aujourd’hui a pour unique objectif d’assurer que les créances détenues par les banques seront totalement honorées.
En soi, honorer les créances est sain. Mais quand ce sont ces mêmes banques qui ont provoqué la crise, qu’il a fallu aider à coups de milliards d’argent public et qui sont aujourd’hui les véritables bénéficiaires de ces nouveaux plans d’aide, on peut être pris d’envies révolutionnaires… Nous sommes tout de même dans un système totalement ubuesque où les établissements financiers obtiennent le beurre, la crème, la crémière, la petite sœur de la crémière et son mari comme esclave !
En effet, dans les années 2000, la finance a engrangé des profits de plus en plus importants en spéculant en dépit du bon sens (le précédent de 2001 était pourtant récent). Ces excès ont plongé le monde au bord d’un cataclysme économique. Les Etats ont donc apporté l’argent qu’il fallait pour sauver le système financier, déséquilibrant un peu plus des finances publiques mises à mal par la crise. Et voilà qu’aujourd’hui les banques, qui font à nouveau des profits colossaux, exigent et obtiennent que le remboursement des créances devienne la priorité politique numéro 1 !
Une autre voie possible
Il y a pourtant d’autres solutions. Les Etats les plus en difficulté (Grèce et Irlande) pourraient monétiser ou faire défaut, au moins partiellement. C’est la voie qu’a choisi l’Argentine en 2002 et on voit bien que cela n’a pas eu les conséquences apocalyptiques que certains annoncent. Car qui peut croire un instant qu’Athènes pourra honorer les dettes qu’elle accumule aujourd’hui ? Il faut préparer une autre solution car, en les « aidant » de la sorte, on ne fait que repousser le problème, en le faisant grossir…
Un Etat ne fait pas faillite. Il fait « seulement » défaut, à savoir qu’il n’honore pas ses engagements financiers. Le problème est que le continent européen est soumis à une terrible complication : l’euro. En effet, si l’Argentine a pu rebondir après son défaut de 2002, c’est aussi parce que le peso a été fortement dévalué. Mais la Grèce et l’Irlande, membres de l’euro, ne peuvent pas dévaluer pour relancer leur économie et sont donc prises dans le piège de la déflation.
C’est ainsi qu’alors que le plan Irlandais garantit les paiements dus aux banques, il propose de baisser le SMIC de plus de 11% ! Les contribuables sont doublement perdants : ils paient le plan de sauvetage et voient leur salaire baisser (les entreprises poussant pour que l’impôt sur les sociétés ne bouge pas…). Dans quelques décennies, les économistes se pencheront sans doute avec un certain ahurissement sur cette priorité ubuesque et inhumaine donnée à la finance sur les hommes.
Heureusement, les nations peuvent encore défaire ces plans iniques. Les peuples ont perdu une bataille, mais ils n’ont pas perdu la guerre. La résistance pourrait bien commencer en janvier à Dublin la rebelle. En attendant, souvenons-nous que nous sommes tous des Irlandais en puissance.
Je vous invite à lire les très bons papiers de Frédéric Lordon sur la crise européenne (partie 1 et partie 2)
Laurent Pinsolle





Abandon de la dissuasion ?

23/11/2010 13:36

Abandon de la dissuasion ?


Nous tenions simplement à signaler que Nicolas Sarkozy aura encore, une nouvelle fois, trahis la pensée gaullienne lors du dernier sommet de l’OTAN.  Déjà, sa présence dans la grande messe Otanesque présentait une incongruité majeure lorsque l’on sait la position qu’avait adopté De Gaulle vis-à-vis de cet autre « machin » ! La dénonciation publique d’un pays comme l’Iran en était une autre au regard des règles de base de la diplomatie. Mais la trahison résulte dans le fait d’abandonner une des politique primordiale de la France en matière de défense nationale : la dissuasion. En effet, lorsque l’on analyse le discours du « chef » (on n’ose dire le mot) de l’Etat, on comprend qu’il faut être prêt à riposter dés que l’Iran nous tire un missile. Et c’est là que réside le hic ! Pourquoi devrions nous avoir peur du tir d’un missile quelconque par un Etat quelconque. Si nous en restons à la politique classique de dissuasion nucléaire, aucun Etat n’aurait intérêt à procéder à ce genre de tir. Dire le contraire c’est renoncer à cette politique et exposer la France a toutes agression. Pire, en adhérant au projet commun de l’OTAN, c’est remettre notre politique de défense nationale aux mains des américains. Un reniement supplémentaire à une « certaine idée de la France  ». 

 

Le comité local DLR (14ème et 11ème circonscription du Pas de Calais)






Plan de sauvetage de l’Irlande : sont-ils devenus fous ?

22/11/2010 21:45

Plan de sauvetage de l’Irlande : sont-ils devenus fous ?


A nouveau, l’Union européenne vole au secours d’un Etat en dépensant des sommes considérables (près de 100 milliards) sans exiger la moindre contrepartie. Une rustine de plus sur une chambre à air totalement à bout de souffle.
Une fois de plus les peuples vont se saigner pour renflouer les banques à qui l’on ne demande rien de sérieux. Pas de véritable encadrement des bonus, pas de séparation des activités commerciales et financières. Rien, toujours rien.
Dans le cas de l’Irlande, l’Union européenne n’exige même pas un relèvement de la fiscalité sur les sociétés. Les contribuables allemands, français et autres vont donc subventionner indirectement la tête de pont du dumping fiscal.
Enfin, comme toujours ce plan ne servira pas à grand-chose car s’il permet d’éviter la crise de liquidité, il n’empêchera en rien la crise de solvabilité.
Les économies grecques, portugaises, espagnoles, irlandaises auraient surtout besoin d’une bonne dévaluation (ce qui reviendrait à une réévaluation de la monnaie allemande), leur permettant de relancer leurs exportations, de diminuer leurs importations et ainsi de corriger à la source leurs déficits commerciaux et budgétaires.
Ces dévaluations sont bien sûr impossibles sans sortir de l’euro. C’est donc par la déflation et le chômage de masse, que se fera malheureusement l’ajustement ... jusqu’aux troubles sociaux, politiques qui feront exploser la zone euro. A moins que le système n’explose avant car si demain le Portugal, l’Espagne et la France n’arrivent plus à se refinancer sur les marchés, le fond de soutien ne suffira plus.
Le dogmatisme et l’inconscience des dirigeants de la zone euro les rendent aveugles. Il faut ouvrir le débat sur l’avenir de la zone euro. Le grand silence et le refus du débat public sur l’injustice qu’il y a à imposer toujours plus de rigueur aux peuples pour sauver un système non réformé, n’aident pas à préparer dans l’ordre une réforme de la zone euro qui permettrait, comme je le propose, de retrouver des monnaies nationales fluctuant les unes par rapport aux autres tout en maintenant entre elles une coordination intelligente.
NDA







Les Etats-Unis cherchent à s’en sortir, mais pas l’Europe

20/11/2010 14:02

Les Etats-Unis cherchent à s’en sortir, mais pas l’Europe


Pendant que l’Europe cherche à tout mettre en place pour honorer les dettes publiques que détiennent les banques et sauver la monnaie unique, les Etats-Unis recourent à des moyens non conventionnels pour se sortir en partie de l’impasse de la dette.
L’intérêt du « Quantitative Easing 2.0 »
Les réactions à la politique de monétisation de la dette publique étasunienne par la Fed ont été mitigées. Certains ont crié au risque d’hyperinflation et d’effondrement du dollar. Mais, ce scénario est extrêmement peu probable. En effet, si la Fed va racheter pour 600 milliards de dollars de bons du Trésor, il faut noter que cela ne représente que 5% de l’ensemble de la dette publique (qui approche les 12 000 milliards) et environ 4% du PIB du pays. La planche à billet reste limitée.
En outre, si la monétisation a un effet inflationniste, cela ne serait pas un mal dans une économie qui subit des pressions déflationnistes. L’inflation est au plus bas, à peine 1%. Pire, malgré l’envolée des déficits et de la dette, l’endettement global de l’économie étasunienne diminue du fait de la réduction de l’endettement des ménages et des entreprises. Du coup, les effets négatifs de la monétisation seront très limités. Mais cela ne règle pas les déséquilibres fondamentaux de l’économie  outre-Atlantique
En revanche, la politique de la Fed sera très utile pour le pays. Ce programme de rachat de Bons du Trésor va permettre de limiter les taux longs étasuniens, qui sont à peine supérieurs à ceux de l’Allemagne. Ainsi, cela va réduire le montant des intérêts payés et contribuer au rééquilibrage budgétaire. Mieux, cela a eu pour effet de faire baisser le dollar, ce qui va améliorer la balance commerciale en pénalisant les importations et en agissant comme une subvention pour les exportations.
Une Europe ballotée par les marchés
A l’opposé du pragmatisme étasunien, l’Europe poursuit une politique totalement irréaliste, dans le seul objectif de sauver l’euro monnaie unique et de protéger les créances des banques. La cure d’austérité drastique imposée aux pays de la périphérie du continent provoque une véritable dépression économique (le PIB de la Grèce et de l’Irlande aura reculé de plus de 10% en seulement trois ans), affaiblissant considérablement la capacité de remboursement de ces pays.
Du coup, les marchés leur imposent des taux longs toujours plus élevés. Pour l’instant, la Grèce s’en sort grâce au fond européen qui leur permet d’emprunter à des taux plus bas que ceux du marché. L’Irlande a des réserves importantes de liquidités qui lui permettent de se passer encore des marchés pendant quelques mois, mais tout le monde sent bien que cette solution n’est pas durable. C’est pourquoi l’Union Européenne et le FMI préparent un plan pour l’Irlande.
Le point positif de cette situation a été de préparer l’opinion publique à la possibilité d’une fin de l’euro monnaie unique, hypothèse évoquée maintenant dans plusieurs pays et qui a poussé le « président » de l’Europe a tiré la sonnette d’alarme. Dans une belle ironie de l’histoire, il est probable que c’est le marché qui fera tomber la monnaie unique, ce même marché dont l’Europe aura paradoxalement assuré la toute-puissance. On ne peut pas nier la réalité…
Si les Etats-Unis mènent une politique insoutenable à long terme, leur choix à court terme est sans doute le bon, pour défendre leurs intérêts. L’Europe, par son dogmatisme néolibéral parvient à mener des politiques qui sont à la fois néfastes à court et à long terme.
Laurent Pinsolle
 





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